Souvent le brainstorming (remue-méninges ou tempête sous le cerveau) est utilisé comme outil créatif. A cela je ne répondrais pas par la négative tout simplement car j'ai le sentiment que le formalisme du brainstorming (voir la version Anglaise mieux dercite ici ) est souvent peu suivi. Mais il y a tout de même une différence de fond.
Le brainstorming est constitué de plusieurs phases principales: l'énumération, la consolidation et la sélection des idées. L'énumération consiste à constituer, grâce aux participants, une liste non censurée d'idées. La phase de consolidation sert à reformuler, a classer et à renforcer les idées et la phase de sélection permet, grâce à des mise en perspectives, de faire ressortir certaines de ces idées. Même si la pratique du brainstorming encourage le rebond sur les idées des autres, il ne permet pas d'obtenir des idées originales à chaque coup. Je dirais même que cet exercice est dépendant de l'originalité des participants.
La force de la séance de créativité est de mettre en relation des domaines ou des univers qui n'ont pas lieu de cohabiter naturellement. L'exemple le plus repris est souvent celui de Gutenberg qui met en relation le sceau à cacheter et la presse à raisin pour crée l'imprimerie. Sans en dire plus, en imprimant la Bible plus il met aussi en relation l'univers du sacré et le rite païen qui consiste à faire du vin. Le but de la séance de créativité est de générer par de la méthode des bissociations ce que ne fait pas le brainstorming.
J'ai pu experimenter cette difference à plusieurs reprises, car j'ai commencé à animer en suivant le formalisme du remue-méninge et très vite je fut frustré par les redites de mes participants. Souvent les même idées revenaient reformulées differemment. Très vite, je suis sorti des sentier battu en incitant les participants à porter les idées des autres (échange de feuilles en cours de consolidation) , à exprimer l'idée contraire, à changer de point de vue.
J'en arrive à conclure que si le brainstorming n'est pas rigoureusement un outil créatif, nous pouvons lui rajouter quelques étapes que le rendrons.
Le brainstorming est constitué de plusieurs phases principales: l'énumération, la consolidation et la sélection des idées. L'énumération consiste à constituer, grâce aux participants, une liste non censurée d'idées. La phase de consolidation sert à reformuler, a classer et à renforcer les idées et la phase de sélection permet, grâce à des mise en perspectives, de faire ressortir certaines de ces idées. Même si la pratique du brainstorming encourage le rebond sur les idées des autres, il ne permet pas d'obtenir des idées originales à chaque coup. Je dirais même que cet exercice est dépendant de l'originalité des participants.
La force de la séance de créativité est de mettre en relation des domaines ou des univers qui n'ont pas lieu de cohabiter naturellement. L'exemple le plus repris est souvent celui de Gutenberg qui met en relation le sceau à cacheter et la presse à raisin pour crée l'imprimerie. Sans en dire plus, en imprimant la Bible plus il met aussi en relation l'univers du sacré et le rite païen qui consiste à faire du vin. Le but de la séance de créativité est de générer par de la méthode des bissociations ce que ne fait pas le brainstorming.
J'ai pu experimenter cette difference à plusieurs reprises, car j'ai commencé à animer en suivant le formalisme du remue-méninge et très vite je fut frustré par les redites de mes participants. Souvent les même idées revenaient reformulées differemment. Très vite, je suis sorti des sentier battu en incitant les participants à porter les idées des autres (échange de feuilles en cours de consolidation) , à exprimer l'idée contraire, à changer de point de vue.
J'en arrive à conclure que si le brainstorming n'est pas rigoureusement un outil créatif, nous pouvons lui rajouter quelques étapes que le rendrons.
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